22/07/2025

Entrevue Q&R Ambassadeur mission sociale

M. Coderre, pour quelle raison avez-vous eu envie d’approcher Les Résidences Soleil afin de contribuer à sa mission sociale ?

Non seulement je partage entièrement la mission des Résidences Soleil, mais nous avons en commun ce désir d’aider les aînés, comme je l’ai fait pour mes propres parents. Alors une fois que j’ai eu un peu de temps devant moi, je me suis dit qu’il me fallait une nouvelle mission. J’ai donc approché M. Savoie pour lui offrir mes services, tout simplement.

Que faites-vous de votre carrière et ambition politique ?

Ce qui compte pour moi, c’est d’être utile. Avec le rôle d’Ambassadeur mission sociale, je tourne la page de ma vie politique et électorale. Mais faire de la politique, c’est aussi œuvrer pour le bien commun, comme parler de solidarité, de meilleures conditions de vie pour les aînés, de respect du « pouvoir gris ». 

Est-ce votre décision de mettre de côté la politique ?

Oui, entièrement et ça fait aussi partie de notre entente. Quand on franchit les 60 ans, la question qu’on se pose naturellement, c’est : comment puis-je continuer à être utile ? Je crois encore avoir beaucoup à offrir.

Mon père est décédé à 92 ans, donc statistiquement, j’ai encore 30 belles années devant moi. J’ai déjà dit que je prenais ma retraite, puis je me suis représenté pareil, parce qu’il me restait encore des choses à accomplir. Aujourd’hui, j’ai une mission, un but, et ça comble un besoin intérieur. D’ailleurs, si on regarde la pyramide de Maslow, l’estime de soi est en haut. Pour moi, travailler avec la Famille Savoie, c’est justement retrouver cette estime de soi. 

À 60 ans, je n’ai plus besoin de faire de la politique partisane, je souhaite utiliser mon expérience pour faire avancer les choses avec cœur pour le bénéfice des aînés.

Et c’est bien clair : l’entreprise est apolitique, elle ne prend pas position politiquement, et elle ouvre ses portes à tous. On n’y fait pas de politique partisane, mais on y fait une forme de politique humaine; celle qui consiste à s’occuper des aînés. Ce qui compte, c’est que c’est une entreprise québécoise qui fait du bien. Un bon exemple : en 2000, quand la Famille Savoie a réussi à faire instaurer un crédit gouvernemental pour l’autonomie et le maintien à domicile des aînés, ce n’était pas un élu qui en était à l’origine, et depuis, tous les aînés de 70 ans et plus du Québec y ont accès, pas seulement les résidents Soleil, tout le monde. 

Quelles réalisations antérieures, bénéficiant spécifiquement aux aînés, vous rendent fier ?

J’ai notamment été ministre des Sports, où j’ai contribué à offrir des loisirs aux aînés avec le programme Nouveaux Horizons.
J’ai aussi été ministre de l’Immigration, donc je comprends bien les enjeux de diversité culturelle, tout en respectant les valeurs de notre communauté. J’ai été député pendant 16 ans, puis maire de Montréal, où je m’occupais déjà activement des personnes âgées.

J’étais en contact avec 41 associations d’aînés, représentant environ 25 000 personnes âgées de 65 ans et plus à Montréal-Nord. J’ai été membre fondateur de l’AQDR à Montréal-Nord.

J’ai aussi mis sur pied le programme Métropole amie des aînés MADA, un projet collectif qui mobilise les acteurs municipaux et communautaires des 19 arrondissements de Montréal.

Ce lien direct avec les gens a toujours été au cœur de mon action, j’ai toujours aimé être présent sur le terrain. J’ai consacré 40 ans de ma vie au bien-être des gens. 

Quelles valeurs vous guident dans votre nouveau rôle d’Ambassadeur mission sociale ?

La solidarité. L’entraide. La générosité. Je ne prends la place de personne. Je n’invente rien. Tout est déjà en place, il suffit d’y contribuer avec cœur.

Quels sont, selon vous, les plus grands besoins actuels des aînés ?

Le logement. La dignité. L’entraide. Avec l’espérance de vie qui augmente, on fait face à de nouvelles réalités.

Saviez-vous que plus de 85% des familles monoparentales sont constituées de femmes seules ? Il faut recréer du lien social, assurer sécurité et qualité de vie. Et c’est précisément ce que font Les Résidences Soleil. 

Quels sont les enjeux méconnus ou urgents qui affectent le bien-être des aînés ?

Beaucoup de gens ne connaissent pas les services auxquels ils ont droit. On a besoin de développer un réflexe : celui d’informer et d’aider plus concrètement. Ce n’est pas que les droits n’existent pas, c’est que les gens ne sont pas toujours bien informés. Il faut offrir les outils nécessaires. Quand on informe, on peut s’en sortir.

Que pensez-vous de la vision de M. Savoie, quant à l’abordabilité pour tous les aînés ?

Ce que j’aime dans la philosophie de M. Savoie, c’est qu’il se préoccupe vraiment des aînés à faible revenu. Tout le monde a droit à sa place au soleil. Une culture extraordinaire. Et je trouve sincère le fait que cette histoire commence avec le père de M. Savoie. Quand il a construit une résidence pour lui, il voulait lui offrir une qualité de vie, de la sécurité, de l’attention, et surtout, du respect. J’adhère à cette culture où l’on fait la même chose pour nos parents que ce que l’on aimerait pour nous. C’est même un coup de foudre professionnel. Quand on regarde des personnes comme M. Savoie, un véritable bâtisseur, on réalise qu’il en reste peu, surtout des Québécois. 

Qu’est-ce que cela signifie pour vous, être Ambassadeur mission sociale ?

C’est faire partie d’une équipe, d’un élan collectif. Coluche disait : « La vie te mettra des pierres sur ton chemin, à toi de décider si tu en feras un mur ou un pont ». Moi, je veux contribuer concrètement. Je me suis toujours efforcé de bâtir des ponts tout au long de ma carrière publique. C’est mon intention de poursuivre dans la même veine comme Ambassadeur mission sociale avec Les Résidences Soleil.

Quel message souhaitez-vous transmettre aux aînés ?

Aidez-moi à vous aider : dites-moi ce dont vous avez besoin, il y a toujours une solution.

Si vous pouviez résumer votre engagement en une phrase, quelle serait-elle ?

Être au service des gens, faire du bien et réellement pouvoir le faire ici.